L'invention du sucre 
de betterave.

Jean-Baptiste Quéruel originaire du Pays de Tinchebray

En 1806, Napoléon par son Blocus continental paralysait la libre circulation des navires marchands. L’Europe ne pouvant plus de ce fait s’approvisionner en sucre de canne, le seul sucre existant alors. 

On chercha partout à extraire le sucre d’un autre produit et c’est vers la fin de l’année 1811 à l’usine de Benjamin Delessert qui l’on mit au point le procédé qui aboutissait enfin à extraire un nouveau sucre à partir de la betterave et ce à une échelle industrielle et non plus artisanale.

Cette usine se trouvait à Passy, actuelle partie centrale du 16 -ème arrondissement de Paris.

Jean-Baptiste Quéruel originaire du Pays de Tinchebray, jeune homme très doué et courageux réussit à se faire engager dans cette usine à sucre et petit à petit sous son impulsion d’autres jeunes de Tinchebray gagnèrent la capitale et dans le sillage de Jean-Baptiste se firent eux aussi engager par Delessert qui – c’est prouvé – avait beaucoup d’estime pour ces jeunes d’origine terrienne. Ce groupe réussit à mettre au point le « merveilleux » procédé comme expliqué plus haut.

Rue de la Prison une salle d’exposition présente des documents prouvant la véracité des présents propos, des portraits, un arbre généalogique, des boites de sucre « LEBAUDY », des ouvrages publiés comme une biographie de la famille Lebaudy par  Henri TROYAT officiellement., une belle collection de sucriers anciens, etc. …

N  B : ces livres peuvent être empruntés moyennant une modique somme et sous réserve d'encaissement d'une caution surtout pour les livres dont la publication est épuisée.


Remarque: sur internet dont Wikipédia vous pouvez être amenés à constater que l'inventeur du sucre de betterave est Margraff, chimiste berlinois. Ce dernier a prouvé par ses travaux que le sucre de betterave et le sucre de canne sont bien le même sucre mais en aucun cas Marggraf n'aurait produit industriellement du sucre de betterave. 

Par contre son élève Achard (famille d'origine française) en Silésie dans une usine a produit de bons tonnages mais cette production a pris fin faute, sans doute, de rentabilité. Par contre chez Delessert -cité plus haut- l'impulsion de la fabrication a bien définitivement été donnée.


Arbre Généalogique de Jean-Baptiste Quéruel 

 

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